La Cathedrale de Brecon

La Cathedrale de Brecon

Les origines de ce bâtiment remontent à la conquête normande. Bernard Neufmarche a construit un château à Brecon en 1093 et a donné une église qui existe encore sur ce site à son confesseur, Roger the Monk (le Moine) de Battle Abbey dans le Sussex—bien loin de Brecon ! Roger a construit une église de prieuré, dédiée à St John the Evangelist (St Jean l’Evangéliste), et, en 1106, un moine du nom de Walter en est devenu le premier prieur.

Au 13e siècle, l’église a été rebâtie et agrandie dans le style gothique, mais les fonts baptismaux ont survécu, de même que les pierres à l’extrémité est de la nef. Il y a eu de nombreuses modifications au cours des siècles suivants. La section supérieure du clocher est un ajout du 16e siècle.

Le prieuré a construit St Mary’s Church, au centre de Brecon, comme l’église succursale. Avec la dissolution des monastères en 1537, l’église du prieuré a survécu en tant qu’église paroissiale St John. Elle est devenue la cathédrale de Brecon en 1923, trois ans après que l’Eglise du Pays de Galles se soit séparée (de l’Eglise établie d’Angleterre, qui a, à sa tête, le monarque). La cathédrale est l’église mère du diocèse de Swansea et Brecon. Le comité diocésain est basé dans les bâtiments monastiques restants, sur le domaine de la cathédrale.

A l’intérieur de la cathédrale, on peut voir la seule torchère qui reste au Pays de Galles, pierre dans laquelle ont été creusés 30 trous en rangs bien ordonnés. Il y avait probablement plusieurs torchères semblables dans le complexe du prieuré. Les trous étaient remplis d’huile pour éclairer les endroits sombres et les marches. Même en été, les moines se levaient avant le jour --la journée monastique commençait à 2 h du matin !

Les visiteurs peuvent également trouver des objets et des informations ayant rapport avec les archers qui ont combattu en 1415, à la bataille d’Azincourt où l’armée du Roi Henry V, bien moins nombreuse, a vaincu l’armée française, en partie grâce à la force supérieure de ses archers. On raconte que certains archers aiguisaient leurs flèches sur une pierre de la cathédrale qui porte de nombreuses entailles. Un panneau porte la liste des 150 archers de Brecknock présents à Azincourt, y compris, par exemple, David tew ap Howell ap Griffith ap Madoc. « Tew » signifie « gros » et « ap » signifie « son of », donc on en déduit que le gros David avait un arrière-grand-père appelé Madoc.

La Havard Chapel du 14e siècle était à l’origine une chapelle privée pour les Havard de Pontwilym. Depuis 1922, c’est la chapelle du régiment des South Wales Borderers dont l’ancien dépôt est maintenant le Royal Welsh Museum. La chapelle abrite les couleurs du régiment (les drapeaux) d’Isandwana pendant les Zulu Wars (guerres contre les Zoulous, en Afrique du Sud).

Les cordonniers autochtones utilisaient une autre chapelle qui est devenue leur lieu de pèlerinage national. Le jubé de l’époque Tudor, entre la chapelle et la nef, comprend des bossages provenant du  toit du chœur qui date du 15e siècle.

Traduit par Catherine Jones

Avec tous nos remerciements à Dr Mike Alun Williams

Code postal : LD3 9DP    Carte

Site internet : Cathedral